Me faire connaître des Impots, mettre mon appart à sac (déjà que c'est un terrain vague) pour retrouver la paperasse dont ils ont besoin, rembourser mon syndic, faire des compils de dessins animés pour ma fille, trier des livres pour les vendre à Gibert pour pouvoir payer mon amende de bibliothèque, appeler ma grand-mère...
Les jours sont souvent vides sur ma lune. Mais depuis quelques mois, j'ai repris les armes. J'exagère à peine : pour moi, faire les choses les plus basiques pour pas finir à la rue, ça relève de la guérilla. Celle de la chanson de Goldman, où "les choses ont gagné, c'est leur territoire". Celle de Mon oncle perdu dans la ville. Celle des nerfs d'Adam Sandler dans Punch Drunk Love.
Je suis un privilégié dans la mesure où je sais que la croix-rouge me trouvera avant les autres si je suis blessé au front. Mais je suis sous les bombes, sinon.
Et bonne nouvelle, je riposte.
1 commentaire:
Mec, si on continue à paralléliser comme ça, je vais finir par croire que je suis schizophrène, et que tu es l'autre moi-même à Paris.
Avec des nuances, certes, mais tout de même…
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