J'étais très fier, hier, d'être allé revendre quelques bouquins. La somme gagnée était minuscule, mais elle rendait moins lourde la veille amende que j'ai à la bibliothèque. Cette amende m'empêche aujourd'hui d'emprunter des livres.
En ce moment, emprunter des livres, j'en ai très envie. Même besoin pour la préservation de ma santé mentale, histoire d'avoir une contre-proposition à faire à mon écran de télé. Et à la sieste systématique, pas particulièrement corta, à laquelle je cède si facilement.
Donc, tout fiérot, je jette un oeil à mon compte en banque.
Ah. Oui, quand même.
C'est un peu négatif.
On est le 12 du mois.
Comment ça se fait, je mange rien, je sors pas.
Ca se fait essentiellement que je suis en hors piste par rapport à la sécu. J'ai des dépenses médicales (le docteur qui me deale ma ritaline il est souple, mais il douille). La sécu, elle attend que je lui dise que je suis au RSA pour pouvoir de nouveau me rembourser. Ou que je lui donne n'importe quel autre conclusion des impôts, en fait. Ce mot des impôts, je vais l'avoir dans les 30 jours. Mais en attendant, dès que je vais voir un médecin, baff dans ma gueule. Donc, depuis juin, j'en suis en tout à 360 € de ma poche percée. Sur un budget de 500 € par mois, charge fixes non comprises, oui, ça fait un peu mal.
Bien. Donc pour payer des amendes à la bibli (qui en plus vont au même trésor public qui me fait lambiner), on va patienter un peu en fait.
Regardons ça sous l'angle optimiste : j'ai dégagé un espace de 50 cm² correspondant au carton de livre viré.
Et 50 cm², au prix du mètre immobilier parisien, c'est la fortune.
Sans rire, ça veut dire que le front du "débordélage" avance aussi un peu, ça c'est pas mal.
Je te tiens au jus.
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