Bon, je suis allé humer les merguez jeudi.
Beaucoup de monde derrière le banderoles.
La part la plus importante d'une expérience de militance, c'est après une action. S'apercevoir que des idées, de la protestation, rien ou presque n'est remonté jusqu'à la surface médiatique.
Concrètement, il y avait plus de gens mobilisés, le mouvement est populaire, mais ça bouge pas, et ça ne semble pas être le début d'un changement, même au bête niveau socio-démocrate. Les partis pensent aux élections européennes. Comment je pourrai me sentir concerné si eux passent à peine 2 secondes à parler d'un mouvement important ?
Et les syndicats, en plein succès des manifs, donnent jusqu'au 30 mars au gouvernement pour réagir, et tappent le carton en attendant.
On évoque le 1er mai comme rassemblement.
Je sais pas, moi, je trouve que les forces progressistes ont le vent en poupe. Déconfiture financière, succès du mouvement des dom-toms, popularité, salariés du secteur privé qui se bougent, Sarko qui se planque...
Non, on en profite pas ? C'est là qu'on sent que la plupart des syndicats ne sont pas des agents de changement, mais bien des garants de l'orde social.
Ca donne envie d'aller voir SUD...
Au fait, pour rester dans le bain, ya une manif samedi en écho au G20, avec la gôche qui n'en veut...
J'ai des doutes, mais ce serait marrant qu'ils soient plus nombreux que prévu.
Ca donnerait l'impression qu'on a compris une partie de l'enjeu de la crise...
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